Au-delà du développement des compétences et de l’expertise, l’aéronautique peut représenter un relais de croissance pour des petites et moyennes entreprises, voire même une planche de salut. Ce fut le cas notamment pour le groupe Roux-Jourfier et sa société RJ Industries, qui possède un panel d’activités assez varié : conception et fabrication de machines spéciales, intégration robotique, chaudronnerie, métallerie…
Comme l’explique son gérant et actionnaire majoritaire, Fabrice Roux, le positionnement sur les marchés aéronautiques il y a cinq ans lui a permis de réduire sa dépendance à un seul donneur d’ordre, en l’occurrence Michelin, qui a représenté jusqu’à 90 % du chiffre d’affaires, et surtout d’accroître son niveau d’activité. Le secteur aéronautique représente aujourd’hui la moitié du chiffre d’affaires du groupe tandis que Michelin ne compte plus que pour 12 %.
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