Double baptême du feu sur la Syrie

Tir d'un des MdCN ayant frappé les installations d'armes chimiques en Syrie le 14 avril. Crédit : EMA.
Le raid américano-franco-britannique sur les installations chimiques militaires en Syrie a été l’occasion de mettre en œuvre pour la première fois les missiles de croisière français MdCN et américain JASSM-ER en conditions de conflit réel.

Les frappes qui sont intervenues dans la nuit du 13 au 14 avril sur des installations militaires de développement, de production et de stockages d’armes chimiques en Syrie ont été réalisées en coordination par les forces armées américaines, françaises et britanniques.

Côté français, cinq Rafale porteurs de dix missiles de croisière furtifs Scalp EG de MBDA ont décollé de la base de Saint-Dizier et ont été rejoints par quatre Mirage 2000-5 venus de Luxeuil en couverture aérienne pour traverser la Méditerranée. Surveillée par deux E-3F SDCA (Système de détection et de commandement aéroporté) venus d’Avord, la mission de dix heures a nécessité trois ravitaillements en vol à l’aller et deux au retour avec six C-135 FR. Neuf des dix Scalp ont été tirés.

La grande nouveauté a été le tir de trois Missiles de croisière navals (MdCN) successifs par la frégate Languedoc en Méditerranée orientale. Il s’agissait du premier engagement de ce nouveau missile développé par MBDA et surnommé le « Scalp Naval ».

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