L‘année 2017 promet d’être passionnante pour SpaceX. Commencée par un retour en vol avec succès, elle devrait se poursuivre avec une série d’événements techniques et opérationnels interdépendants aux importantes conséquences pour l’évolution de la firme d’Elon Musk, mais aussi pour l’ensemble de l’industrie, partenaire ou concurrente.
Initialement prévu en septembre, puis reporté à novembre après l’explosion du 1er septembre, puis maintes fois reporté depuis, le lancement de la première grappe de dix satellites Iridium Next a finalement pu avoir lieu le 14 janvier à 17 h 54 TU depuis le site de Vandenberg. Pour la première fois pour un lancement en Californie, le premier étage a pu être récupéré en se posant sur la barge Just Read the Instruction qui avait été déployée à 250 km au large d’Ensenada (Mexique).
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A lire l’article, Ariane 6 me parait bien obsolète avant même d’avoir volé.
Et sur quoi donc basez vous votre jugement ? SpaceX promet beaucoup, mais rien ne prouve encore qu’ils vont dans la bonne direction, ni qu’ils ont les reins assez solides pour affronter les échecs à venir.
Dans les années 70, nombreux sont ceux qui dénonçaient Ariane comme un concept dépassé alors que la navette allait révolutionner l’accès à l’espace. Beaucoup de promesses et de désillusions plus tard, nous savons ce qu’il en a été.
Dans les années 90, les lanceurs russes et chinois, avec leurs tarifs impossibles à concurrencer, devaient pousser Ariane hors du marché.
Au début des années 2000, Ariane 5 était en grande difficulté et Sea Launch promettait un service incroyablement compétitif qui devait sonner son glas.
Les fossoyeurs d’Ariane n’ont pas manqué depuis plus de quarante ans. Il se sont succédé et ont disparu, car les idées les plus évidentes ou les plus populaires ne sont pas forcément les meilleures à l’usage.
Comme le relevait avec humour Pierre Dac : « Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir ».
Ce qui est sûr, c’est que nous vivons un époque passionnante en termes de développements technologiques, et que nous comptons bien continuer à en raconter l’histoire au fur et à mesure qu’elle se déroule sous nos yeux.