Un tweet intempestif, des larmes devant les journalistes, un joint fumé en direct… Elon Musk a connu une fin d’été agitée. Les plaintes déposées par des investisseurs après son tweet du 8 août, annonçant que le financement pour un retrait de Tesla de la Bourse était assuré, ont fini par faire réagir l’autorité boursière américaine (SEC). Au terme de négociations, Elon Musk et la SEC sont arrivés à un compromis : une amende de 20 M$ pour le patron, une autre du même montant pour le constructeur automobile, et sa démission du poste de président du conseil d’administration. Il reste président exécutif de l’entreprise, mais doit nommer deux administrateurs indépendants pour l’aider – ou le surveiller.
Le népotisme d’Elon Musk s’appliquait jusque là, avec la présence au conseil, entre autres, de son frère et ses cousins, par ailleurs propriétaires de SolarCity, racheté en 2016 par Tesla…
Après une chute vertigineuse en Bourse au lendemain de l’amende, à 264 $, l’action Tesla est remontée lundi 1er octobre à 310 $, retrouvant le niveau moyen du début de l’été. Beaucoup d’analystes sont rassurés par la mesure, qui permet de garder le patron emblématique à la manœuvre tout en encadrant quelque peu ses débordements. Il n’a par exemple plus le droit de tweeter d’informations financières.
Des doutes subsistent
La situation n’est pourtant pas tout à fait éclaircie.
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