Les Émirats accèdent à l’imagerie spatiale militaire

FalconEye Emirats
Vue d'artiste de Falcon Eye. Crédit : Airbus DS - TAS.
Après sept années d’attente et de péripéties contractuelles, et la perte d’un premier satellite, les Émirats arabes unis vont enfin pouvoir disposer d’un satellite d’observation optique de classe militaire avec la mise sur orbite de FalconEye le 2 décembre.

Quinze jours après l’échec du lancement de Vega VV17, Arianespace a repris ses missions, avec un lanceur russe Soyouz ST-A/Fregat M, tiré de la base de Kourou, en Guyane. Ironie du sort, la charge utile de ce premier Soyouz guyanais de l’année était le satellite des Émirats FalconEye (ex-FalconEye 2) qui devait initialement voler sur Vega VV17 en novembre 2019. Il avait été transféré sur Soyouz l’an dernier à la suite de la perte de FalconEye 1 lors de l’échec de son lancement sur Vega VV15 en juillet 2019.

D’une masse de 1 190 kg, ce satellite d’observation à haute résolution a été développé en co-maîtrise d’œuvre par Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space (TAS) pour le compte des forces armées des Émirats arabes unis.

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