Une erreur humaine à l’origine du second échec de Vega

Vega VV17
Dernière vue sur la charge utile de Vega VV17 avant fermeture de la coiffe. Crédit : S. Martin - ESA - Cnes - Arianespace - Service Optique CSG.
Retourné en vol depuis à peine deux mois et demi, le petit lanceur européen Vega est à nouveau victime d’un échec. Le dépouillement des premières télémesures a mis en évidence une erreur humaine passée entre les mailles du contrôle de qualité.

Le dix-septième lanceur Vega (VV17) n’a pas atteint l’orbite terrestre. Près d’un an et demi après l’échec de la mission VV15, et seulement deux mois et demi après son retour en vol avec VV16, le lanceur a décollé de Guyane dans la nuit du 16 au 17 novembre. Il devait placer sur orbite héliosynchrone le satellite d’observation espagnol SEOSat-Ingenio et le petit satellite scientifique français Taranis. Les trois étages à propergol solide ont parfaitement fonctionné, l’un après l’autre, et le lanceur a suivi une trajectoire nominale pendant huit minutes, jusqu’à la séparation de l’étage supérieur Avum (Attitude & Vernier Upper Module) à ergols liquides.

Dès l’allumage de celui-ci, une perte de contrôle a été constatée, avec un comportement erratique, entraînant des oscillations d’accélération et une déviation de trajectoire. La perte de contact a suivi et finalement la perte de la mission.

Le dépouillement des télémesures renvoyées par le lanceur jusqu’à la perte de contact a permis d’identifier rapidement la cause de l’échec :

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