Entre les manœuvres chinoises pour s’implanter dans l’Arctique et l’annonce par l’Europe d’un projet de défense antimissile adaptée aux nouvelles armes russes, les raisons ne manquaient pas pour le Kremlin de rappeler par l’exemple sa puissance actuelle dans des domaines où Pékin, Washington et Bruxelles pourraient souhaiter se poser en rivaux.
Le tir d’essai remonte à la mi-novembre mais n’a été révélé que le 30, par des sources militaires russes, auprès de l’agence de presse gouvernementale russe Tass. Un avion porteur MiG-31K a décollé de la base aérienne d’Olenya, près d’Olenogorsk, au sud de Mourmansk, avec un missile hypersonique Kinjal. Celui-ci a ensuite été tiré au-dessus de la mer de Barents, en direction du polygone de Pemboï, en république des Komis, en Sibérie arctique.
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