Promis de longue date à un développement foudroyant, le marché du drone civil bourgeonne plus qu’il ne foisonne. C’est un environnement dominé avant tout par les PME, TPE et autres start-up. Il est en revanche délaissé par les grands de l’aéronautique qui n’y décèlent pas encore de revenus significatifs justifiant leur investissement, à la différence du marché militaire.
Principalement tiré par les applications, le marché du drone civil s’apparente désormais à celui des satellites d’observation : peu importe la plateforme, pourvu qu’on ait le capteur. Et parfois, la meilleure solution pour certaines missions s’avère ne pas être un drone, ainsi qu’ont pu le découvrir ERDF et la SNCF pour certaines applications.
Cela n’empêche pas les drones de toutes tailles de se multiplier dans nos cieux, avec une pléthore de nouveaux usages. Tous ne survivront pas, mais certains pourraient bien modifier nos usages quotidiens, de la surveillance à la livraison, du sauvetage à la distribution de soins. Le récent salon bordelais UAV Show a été la démonstration de cette effervescence à laquelle les industriels français participent et pour laquelle les parlementaires français ont rédigé, amendé et adopté une législation.
La croissance ne sera peut-être pas exponentielle, mais elle est là.