Pour l’exploration, l’Europe veut une marge d’autonomie

Moon Cruiser CLTV pour l'exploration
L'ESA souhaite développer un vaisseau de ravitaillement de la Lunar Gateway. Crédit : Airbus DS.
À Séville, les États membres de l’ESA vont devoir résoudre la quadrature du cercle dans les programmes pour l’exploration habitée, en prenant une place aussi stratégique que possible à bord de l’initiative américaine Artemis. Mais il faudra aussi ménager un minimum d’indépendance pour sauvegarder une capacité de missions indépendantes.

La préparation du Conseil ministériel de l’ESA des 27 et 28 novembre touche à sa fin et David Parker, directeur général de l’ESA en charge des programmes habités et de l’exploration, a dressé une feuille de route d’une valeur de 1,9 Md€ qui sera soumise aux ministres. Les montants des souscriptions récoltées à la fin du Conseil définiront la place que pourra occuper le Vieux continent dans l’offensive américaine vers la Lune et Mars, ainsi que sa capacité à s’en affranchir.

À l’occasion du Congrès d’astronautique de Washington, David Parker nous a présenté son plan de bataille, qui se décline en quatre « pierres angulaires ».

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