La constellation pour la connectivité sécurisée n’a pas été le seul élément de souveraineté à remporter l’approbation de tous les pays d’Europe représentés au sommet spatial de Toulouse le 16 février. Sa mise en œuvre et sa maintenance nécessiteront d’être capable de la déployer au milieu des autres constellations sans risquer d’interactions involontaires, mais aussi de la protéger contre d’éventuels risques de collision, avec d’autres satellites, des épaves ou des débris. Avec l’accélération de l’activité orbitale, et en particulier le déploiement de la constellation Starlink depuis mai 2019 (cf. encadré), la complexité des opérations spatiales s’est accrue et leur planification en toute sécurité est devenue impossible sans avoir à tenir compte des autres objets sur orbite.
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