Avant même l’accident qui cloue le Falcon 9 au sol, les assureurs spatiaux refusaient le discours de SpaceX sur la fiabilité supposée du lanceur réutilisable.
Pour de nombreux observateurs américains, prompts à soutenir SpaceX, l’explosion du 1er septembre ne devrait pas être comptabilisée comme un échec du lanceur, car elle est intervenue lors d’une opération dont la finalité n’était pas le lancement.
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Votre analyse de Spacex est de piètre qualité car votre seul but est de démontré que Spacex va se planter. La preuve c’est que vous faites un article entier dans le but de dénigrer Spacex basé sur l’avis d’un pauvre assureur anonyme (et encore on sait pas si il existe réellement cet assureur ou s’il est le produit de votre imagination). On ne sait pas si ce soi-disant assureur est en charge d’un quelconque dossier avec Spacex. En revanche ce qu’on sait c’est que Spacex bénéficie de taux très bas et qu’elle entretient de très bonne relation avec ses assureurs. Ce fait là à été confirmer par les acteurs du dossiers et des journaux serieux ( a savoir non-français). On sait aussi qu’à Aerospatium spacex est systématiquement dénigré comme par l’ensemble de la presse française.
Chez Aerospatium nous avons fait le choix du décryptage de l’information et à ce titre nous ne pouvons pas nous contenter de reprendre les éléments de langage diffusés par un industriel ou tout autre acteur du secteur sans les soumettre à une analyse sérieuse. C’est la base du métier.
Notre but n’est pas de dénigrer SpaceX ou tout autre acteur, mais d’aller au delà du message préformaté fourni par ses dirigeants et ses communicants afin de mettre en évidence la réalité des difficultés techniques que le concept doit surmonter et en expliquant la complexité de l’équation économique qu’il doit résoudre. C’était le sens du dossier de notre n°1 en janvier.
Lorsque SpaceX réussit un exploit technique, nous mesurons l’ampleur de ce qui a été accompli et nous nous en faisons l’écho (cf n°7). Lorsqu’Elon Musk déclare pouvoir réduire les coûts de 90% en réutilisant un élément qui ne représente que deux tiers du coût total de son lanceur, nous nous devons de souligner l’incohérence mathématiques de son propos.
Pour ce qui est du contenu de l’article que vous critiquez, il résume une heure d’entretien avec six représentants de cinq assureurs et cabinets de courtage en assurance européens, spécialistes du secteur spatial, lors de la réception organisée par SpaceX à Paris le lundi 12 septembre. Ces six interlocuteurs, qui ne souhaitent pas être cités nommément, nous ont tenu un discours similaire – différent de celui rapporté par SpaceX dans ses communications sur le sujet – que nous avons résumé dans l’article. Si les affirmations de ces acteurs clé du secteur, qui ont accès à des données techniques confidentielles, ne vous semblent pas pertinentes, ce n’est pas notre avis.
En espérant que vous continuerez à nous lire et à apporter une critique constructive de notre travail, merci de votre intérêt pour Aerospatium.