L’indisponibilité de Vega C et la saturation du manifeste de lancement de Soyouz ont forcé l’Italie a passer contrat avec SpaceX pour la mise sur orbite de son satellite radar CSG-2.
Pour Arianespace et l’ensemble des acteurs de la filière des lanceurs Ariane et Vega, la pilule est amère : un des premiers signataires de l’accord de préférence européenne pour les lancements a dû se résoudre à signer un contrat avec SpaceX pour la mise sur orbite d’un de ses satellites stratégiques, CSG-2, initialement prévu sur Vega C.
Ce camouflet rappelle l’importance du rôle des nouveaux lanceurs européens dans l’autonomie stratégique du Vieux Continent et combien leurs retards sont dommageables pour celle-ci. Accessoirement, ils offrent une occasion en or aux nombreux soutiens d’Elon Musk sur la toile pour ridiculiser les efforts européens dans le domaine du transport spatial.
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