Tirant les leçons de la crise pandémique, qui a illustré l’importance de la dépendance stratégique aux industries étrangères et le rôle moteur de l’innovation, surtout de l’innovation de rupture, le président Emmanuel Macron a présenté une stratégie macroéconomique pour réinvestir dans le secteur productif de l’Hexagone, dont les revenus sont nécessaires au financement du modèle social et éducatif de la France, lui-même fondement de la démocratie dans le pays.
« Si nous n’avons pas d’industrie, si nous ne réindustrialisons pas le pays, nous ne pourrons pas redevenir une grande nation d’innovation ou de recherche, a martelé le président. C’est avec ce que l’on produit avec l’innovation industrielle et ses débouchés, que l’on peut financer la recherche fondamentale. »
Une enveloppe de 30 Md€ sera levée sur les marchés et sanctuarisée. Elle pourra être soutenue par des fonds propres. Ils seront attribués sur la base de ce qui a déjà été fait depuis 2010 avec le PIA (Programme d’Investissement d’Avenir) pour soutenir l’innovation, sur un principe de transparence, avec des élections effectuées par des jurys internationaux indépendants. Le plan français doit d’ailleurs s’accompagner d’une stratégie allemande, à présenter par le prochain gouvernement.
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