Comme à Séville en 2019, la France arrive derrière l’Allemagne en termes d’engagements financiers dans les programmes de l’ESA pour les trois années à venir. Il n’en faut pas plus pour que certains médias ne titrent aussitôt sur le « déclassement de la France ». Toutefois, cette approche purement comptable est trompeuse, car tous les euros investis à l’ESA ne se valent pas forcément. Surtout, le spatial français ne se limite pas à sa contribution européenne, loin de là.
Les équipes de Bruno Le Maire, au ministère de l’Économie et des Finances, et Sophie Retailleau, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui assurent tous deux la tutelle du spatial civil pour la France, rappellent volontiers que l’investissement national dans le secteur passe par plusieurs canaux et que le budget de l’ESA (via le Cnes), n’est que l’un d’entre eux.
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