Passer le cap des prochains mois, et préparer le retour à la « normale »… dans deux ans. Comme ses concurrentes américaines, Air France-KLM va bénéficier de l’aide des États français et néerlandais pour faire face à la paralysie du trafic aérien mondial en raison de la crise du coronavirus. D’autres devront attendre encore un peu.
Lufthansa, premier groupe européen de transport aérien, va elle aussi profiter des aides du gouvernement allemand, estimées à 10 Md€, mais ce dernier a indiqué qu’aucune décision ne serait prise avant de connaitre le plan d’ensemble. « Ce que nous voulons, c’est que les grandes entreprises qui jouent un rôle de premier ordre demeurent compétitives après la crise », a expliqué le ministre allemand de l’Économie, Peter Altmaier, à la radio publique Deutschlandfunk. Lourdement endettée, Norwegian va aussi bénéficier d’un plan de sauvetage, mais celui-ci se fera via une conversion en actions de sa dette, ce qui réduira mécaniquement la part de ses actionnaires dans son capital, qui ne devrait être que de 5,2 % à l’issue de l’opération.
Pour survivre à la crise, la compagnie franco-néerlandaise a obtenu un plan d’aide de 7 Md€ de l’État français, grâce à un prêt direct de 3 Md€ et un prêt garanti par l’État de 4 Md€. Elle va également recevoir l’aide de l’État néerlandais, dont le montant devrait être compris entre 2 et 4 Md€.
Cet article compte 1 030 mots.