D‘un côté il y a les partisans de la décarbonation du secteur aéronautique, qui veulent développer et appliquer des solutions technologiques pour parvenir à la neutralité de ses émissions en carbone à l’horizon 2050, afin d’entraîner les autres industries sur le même chemin. De l’autre il y a les partisans de la décroissance du même secteur aéronautique, érigé en symbole des industries polluantes. Les premiers se réjouissent du soutien politique et industriel affiché à Toulouse pour cet effort ambitieux, les seconds s’indignent de ne pas avoir été conviés au sommet des ministres européens en charge du dossier.
Au dernier jour du sommet de Toulouse, organisé les 3 et 4 février par la présidence française de l’Union européenne, 42 États ainsi que 146 entreprises et organisations ont signé une déclaration qui rappelle l’objectif de neutralité carbone du transport aérien via le renouvellement des flottes d’avion et la généralisation des carburants d’aviation durables (SAF) pour remplacer les hydrocarbures fossiles. Au-delà de ces déclarations de bonne volonté, des mesures précises doivent suivre, notamment au niveau européen.
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