« Wait and see. » Éric Trappier, en présentant les vœux du Gifas à la presse le 10 janvier, s’est montré fort churchillien au moment d’aborder l’année 2019. Il faut dire que les échéances sont nombreuses, et incertaines.
Le Brexit en premier lieu soulève les craintes, notamment dans le domaine de la défense. « Dès le 1er avril il faudra s’adapter », a expliqué le patron de Dassault Aviation qui préside aussi le groupement des industries aérospatiales françaises. « Cette absence de transparence de ce qui va se passer le 29 mars est une inquiétude : ce qui est effrayant, c’est le détricotage du nombre d’accords, de standards, qui est incommensurable. L’anticipation n’est pas forcément possible, et pourra se traduire par des retards dans nos livraisons en 2019 ou 2020 », a expliqué Éric Trappier.
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