Le Gifas redoute les embûches européennes en 2020

Gifas 2020
La direction du Gifas, présidée par Éric Trappier (en blanc), a présenté ses vœux à la presse le 9 janvier. Crédit : S. Barensky - Aerospatium.
L’année 2019 a été bonne pour les entreprises du Gifas mais les incertitudes pèsent en 2020 autant sur la chaîne de sous-traitance du 737 MAX que pour les financements de défense.

Pour sa traditionnelle séance de vœux le 9 janvier, le président du Gifas Éric Trappier a d’abord insisté sur les bonnes performances de la filière en France en 2019 : près de 15 000 embauches, un nombre d’apprentis en hausse de 7 %, avec 7 000 jeunes actuellement en formation dans les entreprises du secteur, le maintien d’un haut niveau d’investissement de l’Europe dans le secteur spatial après la ministérielle de Séville et la poursuite dans de bonnes conditions de la Loi de programmation militaire française.

Pour autant, les défis du secteur sont presque aussi nombreux. Le premier d’entre eux est celui de l’image du transport aérien et notamment de son implication dans les politiques de réduction d’émissions de produits polluants ou de CO2. « Ce sujet là est un sujet majeur », a rappelé le président de Dassault Aviation. Éric Trappier a également insisté très fortement sur le fait que le sujet ne peut être traité au seul niveau national. « La France veut donner l’exemple – ça ne veut pas dire être la seule à le faire », a-t-il souligné.

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