Gifas : des résultats records mais des incertitudes

L’A350 est important pour la filière. Ici au salon Fidae au Chili. Crédit : Airbus.
Sans surprise, la filière aéronautique et spatiale française s’est particulièrement bien portée l’an passé. L’année 2018 devrait apporter une amélioration pour les PME, qui subissent encore le contrecoup des investissements des dernières années. La structuration de la chaîne de sous-traitance et les conséquences du Brexit sont les principales préoccupations des maîtres d’œuvre.

[cropcap]E[/dropcap]ric Trappier, président du Gifas, a présenté le 12 avril à Paris les résultats de la filière consolidée pour l’année 2017 en France. Conformément aux chiffres déjà publiés par les industriels, le secteur a vu son chiffre d’affaires progresser de 6 % l’année dernier à 64 Md€, avec près de 85 % du résultat provenant des exportations.

Les PME ont vu leur chiffre d’affaires s’élever de 5,9 %, une belle performance mais qui ne cache pas non plus leurs difficultés. La moyenne du chiffre d’affaires de ces petites entreprises est de 20 M€, beaucoup trop faible selon les responsables de la filière.

Les dirigeants en appellent encore une fois à la consolidation de ces PME, qui ont besoin de crédit d’impôt et de guichets uniques pour atteindre les aides, selon Bertrand Lucereau, responsable Aero-PME au sein du Gifas. Le nombre de PME qui réalisent des pertes reste élevé, autour de 23 %.

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