La pandémie de Covid-19 a eu raison de la première tentative d’organiser le Congrès international d’astronautique (IAC) à Dubaï. Ce grand forum du spatial, accueillant scientifiques, industriels et politiques du secteur devait coïncider avec l’envoi vers Mars de la première sonde émirienne et avec l’ouverture de l’Exposition universelle. Il a été reporté d’un an et remplacé par un avatar virtuel, bien peu satisfaisant, puisque l’essence même de l’événement depuis 70 ans était l’esprit de rencontre, par-delà les frontières politiques, d’où sont souvent nées des coopérations impromptues. Sans présence, pas d’échanges et l’édition 2020, passée d’une semaine à trois jours, se résume à quelques vidéos et un ensemble de brochures et de présentations techniques à télécharger. Avec la multiplication des nouveaux programmes de grande ampleur entrepris par la Chine, on aurait pu s’attendre à des révélations techniques sur la nouvelle station, la nouvelle capsule ou les ambitions lunaires ou martiennes de Pékin. Il faudra attendre l’édition 2021.
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