Rétabli lors du premier mandat de Donald Trump, le National Space Council, chargé d’élaborer la politique spatiale américaine – civile, commerciale ou militaire – et les coopérations internationales, pourrait bien ne pas survivre au second. La présence d’Elon Musk au sein du nouvel exécutif pourrait y être pour quelque chose.
Aux États-Unis, le changement d’administration se répercute dans l’ensemble de l’organigramme. Toutes les agences fédérales changent de direction. Entre l’élection du nouveau président et son entrée en fonction, des contacts sont pris entre l’équipe sortante et l’équipe entrante pour préparer cette transition et limiter la vacance du pouvoir. Ainsi le successeur de Bill Nelson à la tête de la Nasa a-t-il déjà été désigné, et un administrateur intérimaire a même été nommé pour « tenir la maison » le temps que celui de l’administration Trump – Jared Isaacman – soit confirmé en tant qu’administrateur de plein droit. En revanche rien n’a été prévu pour le National Space Council.
Cet article compte 1 250 mots.