Depuis la création de l’Isro (Indian Space Research Organization) en 1972, l’objectif de la politique spatiale indienne a été l’autonomie. Le nouveau lanceur GSLV Mk3, dont l’architecture rappelle Ariane 5 mais est en réalité bien plus proche des anciens Titan 4 de Lockheed Martin, doit voler le 5 juin à 11 h 58 TU et permettre à l’Inde d’assurer seule la mise sur orbite de ses satellites géostationnaires jusqu’à 4 t.
Les infrastructures du centre de lancement Satish Dhawan, sur l’île côtière de Sriharikota (Andhra Pradesh), sont également en cours de modernisation pour augmenter la cadence des missions. Outre le maintien et l’expansion de ses systèmes utilitaires d’observation, de télécommunications et de navigation, l’Inde se dote désormais des moyens pour développer des activités plus prestigieuses, comme les missions interplanétaires ou les vols habités.