Le 20 février prochain, les chefs de gouvernements européens se réuniront à Bruxelles, pour un sommet exceptionnel dédié au Cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2026.
La présidence finlandaise, en décembre, a décidé de demander une importante réduction à l’enveloppe négociée avant les élections de mai dernier par la Commission Junkers sortante et le Parlement européen de l’époque.
L’une des raisons de cet important coup de rabot est la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. La Commission Junkers, qui a cédé la place à la Commission Von der Leyen le 1er décembre, avait proposé un budget de 1 134 Md€ sur sept ans, soit une hausse de 1,05 % par rapport à l’exercice précédent (1 082,5 Md€ soit 1,02 % du produit national brut des 28).
Mais le retrait de Londres de l’équation va se traduire mécaniquement par un effort plus important de la part des États membres. Plusieurs pays, dont l’Allemagne et les Pays-Bas, actuellement contributeurs nets, ont annoncé leur intention de réduire leur participation financière.
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