Comme elle a développé Galileo pour s’affranchir du GPS américain, l’Europe va se doter d’une constellation de télécommunications « souveraine » pour ne pas dépendre de systèmes étrangers pour son économie et ses services.
Thierry Breton pouvait être tout sourire au soir du 16 février à Toulouse, à l’issue du conseil ministériel informel de l’Union européenne et de l’ESA sur les questions spatiales. Le projet de constellation souveraine, qu’il porte depuis son arrivée à la Commission européenne, va prendre corps. Ainsi en ont décidé à l’unanimité les représentants des 27 pays de l’Union, appuyé par les trois pays membres de l’ESA qui n’en font pas partie (Norvège, Royaume-uni et Suisse).
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