La Corée du Sud manque l’orbite de peu

Nuri Naro KSLV Corée du Sud
Le lanceur sud-coréen Nuri (KSLV-2) installé sur le site de Naro. Crédit : Kari.
Les équipes du Kari (Korea Aerospace Research Institute) sont passées à 800 m/s de placer une charge sur orbite avec le lanceur Nuri, ce qui aurait fait de la Corée du Sud la douzième puissance à parvenir à accéder à l’espace par ses propres moyens, neuf ans près sa voisine du Nord.

Le vol inaugural du lanceur sud-coréen Nuri, alias KSLV-2 (Korean Space Launch Vehicle), a eu lieu le 21 octobre à 08 h 00 TU, depuis le centre spatial de Naro, dans la province de Jeolla du Sud, à l’extrémité méridionale de la péninsule. Pour la Corée du Sud, il s’agissait du premier vol d’un lanceur purement national, après trois vols – et un seul succès – du petit lanceur Naro, basé sur un étage russe Angara de GKNPTs Khrounitchev, entre 2009 et 2013.

Le nouveau lanceur, porteur d’une maquette de satellite de 1,5 t, visait une orbite héliosynchrone à 700 km d’altitude. En dépit de ce qui semble avoir été un fonctionnement nominal des trois différents étages à propulsion liquide (kérosène et oxygène liquide), ainsi qu’une parfaite maîtrise de toutes les séparations, il manquait 800 m/s pour atteindre la satellisation en fin de combustion du troisième étage. L’étage et la charge utile factice, qui avait réussi sa séparation elle aussi, ont suivi une trajectoire suborbitale culminant à 740 km d’altitude environ, avant de retomber dans l’atmosphère et de s’y désintégrer, à 400 km au sud de l’Australie.

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