Des conséquences de toutes parts. La crise que traverse Boeing affecte les compagnies aériennes, contraintes pour certaines de revoir leurs prévisions et le calendrier de livraison des avions, mais aussi la chaîne d’approvisionnement et les fournisseurs, qui font face à un fort ralentissement de la cadence de production du 737 MAX.
CFM International, la coentreprise de GE Aerospace et Safran, est en première ligne. La FAA (Federal Aviation Administration) a bridé en janvier la cadence de production du 737 MAX, mais pour corriger ses défauts de qualité, le constructeur aéronautique l’a volontairement réduite en-deçà des 38 appareils assemblés par mois jusque-là.
Selon Reuters, la cadence n’a atteint qu’une dizaine d’appareils par mois en mars, alors que le constructeur était en pleine accélération lorsque s’est produit l’incident du 737 MAX d’Alaska Airlines, le 5 janvier.
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[…] Fournisseurs en amont et compagnies aériennes en aval doivent s'accommoder d'une cadence réduite des livraisons de 737 MAX par Boeing. […]