La DGA doit se transformer

Le Rafale F3R a été certifié le 31 octobre dernier. Crédit : A. Pecchi - Dassault Aviation.
Premier point d’étape pour Joël Barre, un peu plus d’un an après sa nomination à la tête de la DGA. Il a présenté les derniers chiffres de son organisme et répondu aux questions sur les dernières décisions en matière de crédits.

Joël Barre a profité d’un point presse exceptionnel au ministère français des Armées le 8 novembre pour faire un premier bilan des évolutions de la Direction générale de l’armement depuis son arrivée à sa tête, en août 2017.

La DGA va d’abord, après des années de vaches maigres et de réductions d’effectifs, bénéficier des hausses de crédits de défense. En 2017, les engagements ont été de 11,2 Md€ et ils vont passer à 12,7 Md€ en 2018 et 14,3 Md€ en 2019. Cette hausse va profiter notamment aux études amont, qui doivent recevoir 920 M€ en 2019 et jusqu’à 1 Md€ en 2022.

Le soutien à la filière va continuer, grâce notamment au fonds Definvest destiné aux PME stratégiques de défense, dont les trois premières ont reçu un financement : Kalray, spécialiste des microprocesseur multicores, Fichou, pépite de l’optronique, et UnseenLabs, start-up du spatial qui veut lancer des nanosatellites pour la surveillance maritime. Les programmes de développement comme Astrid et Rapid sont renforcés, tout comme le Defense Lab dirigé par un civil.

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