Le programme lunaire Artemis de la Nasa a beau être en plein bouleversement, avec la remise en cause de son calendrier par la Maison Blanche et l’examen de son budget par le Congrès – lui-même bousculé par la rallonge de 1,6 Md$ (1,4 M€) annoncée le 14 mai – le moment est venu de prendre des décisions. Qu’il s’agisse de déposer des astronautes sur la Lune en 2024 ou en 2028 comme initialement prévu, le programme comportera une station cislunaire. Seul changera le calendrier de développement et de lancement des modules. Le premier d’entre eux, le PPE (Power & Propulsion Element), reste commun à tous les scénarios, aussi la Nasa a-t-elle pu en attribuer la maîtrise d’œuvre en respectant son calendrier initial.
Face à des propositions émanant de Boeing, Lockheed Martin, Northrop Grumman ou Sierra Nevada Corp., le marché a été attribué le 23 mai à la filiale américaine du groupe canadien Maxar Technologies. Le groupe est actuellement en cours de restructuration pour regrouper toutes ses entités, dont SSL, devenu Maxar Space solutions, sous une seule dénomination.
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