Techniquement, cela constitue un record de retard. La Nasa, comme les autres administrations fédérales, a dû attendre jusqu’au 28 mai pour que la Maison-Blanche présente une proposition de budget pour la prochaine année fiscale, qui débute dans quatre mois. Normalement, cette proposition doit être rendue publique le premier lundi de février, pour pouvoir être examinée et amendée par le Congrès avant le 30 juin.
Ce calendrier est souvent malmené, et des retards importants sont fréquents lors des années de passation de pouvoir à la Maison-Blanche. Le record était détenu jusqu’ici par l’administration Obama, en 2009, qui avait rendu sa copie de budget pour 2010 le 7 mai. Avant cela, aucune administration n’avait jamais dépassé la mi-avril, car le calendrier législatif américain impose à la Commission des finances (Appropriations committee) de la Chambre des représentants de commencer ses travaux sur la proposition le 15 mai.
Néanmoins, l’attente a été fructueuse. Après avoir annoncé un budget de 24,7 Md$ en avril, ce sont finalement 24,8 Md$ qui sont demandés au Congrès pour l’année fiscale 2022. Cela représente 444,5 M$ de moins que ce qu’avait demandé Donald Trump l’an dernier, mais 1,53 Md$ (+6,6 %) de plus que ce qui avait été effectivement approuvé.
Cette hausse bénéficiera principalement aux sciences de la Terre et à l’exploration du système solaire, mais aussi à la recherche aéronautique, à l’éducation et au développement des nouveaux moyens d’exploration qui permettront aux équipages des capsules Orion de descendre à la surface de la Lune.
Cet article compte 1 710 mots et un tableau.
[…] La première proposition de budget de l’ère Biden pour la Nasa marque un retour important des sciences en général et des sciences de la Terre en particulier. Elle n’abandonne cependant pas les projets lunaires de l’administration précédente et tente de donner des moyens à ces ambitions. Techniquement, cela constitue un record de retard. La Nasa, comme les autres administrations fédérales, a dû attendre jusqu’au 28 mai pour que la Maison-Blanche présente une proposition de budget pour la prochaine année fiscale, qui débute dans quatre mois. Normalement, cette proposition doit être rendue publique le premier lundi de février, pour pouvoir être examinée et amendée par le Congrès avant le 30 juin. Ce calendrier est souvent malmené, et des retards importants sont fréquents lors des années de passation de pouvoir à la Maison-Blanche. Le record était détenu jusqu’ici par l’administration Obama, en 2009, qui avait rendu sa copie de budget pour 2010 le 7 mai. Avant cela, aucune administration n’avait jamais dépassé la mi-avril, car le calendrier législatif américain impose à la Commission des finances (Appropriations committee) de la Chambre des représentants de commencer ses travaux sur la proposition le 15 mai. Néanmoins, l’attente a été fructueuse. Après avoir annoncé un budget de 24,7 Md$ en avril, ce sont finalement 24,8 Md$ qui sont demandés au Congrès pour l’année fiscale 2022. Cela représente 444,5 M$ de moins que ce qu’avait demandé Donald Trump l’an dernier, mais 1,53 Md$ (+6,6 %) de plus que ce qui avait été effectivement approuvé. Cette hausse bénéficiera principalement aux sciences de la Terre et à l’exploration du système solaire, mais aussi à la recherche aéronautique, à l’éducation et au développement des nouveaux moyens d’exploration qui permettront aux équipages des capsules Orion de descendre à la surface de la Lune. Cet article compte 1 710 mots et un tableau. […]