Au-delà d’Ariane 6, le Cnes s’intéresse à la maîtrise des technologies de la réutilisation et à l’innovation venue des start-up françaises développant des microlanceurs. Tout cela pour préparer la prochaine génération de lanceurs, réutilisables ou consommables, dans un cadre adapté au nouveau paysage concurrentiel international.
Invité à s’exprimer devant la commission des Affaires économiques du Sénat le 2 février, le président du Cnes, Philippe Baptiste, a levé le voile sur les directions que pourrait prendre la politique française de l’accès à l’espace au-delà de l’entrée en service d’Ariane 6. L’irruption des initiatives privées de microlanceurs, les opportunités offertes par le programme d’investissement France 2030, et le développement des technologies de réutilisation permettent d’envisager de nouveaux concepts stratégiques et de réfléchir à la meilleure façon de gérer les futurs programmes de lanceurs.
Cet article compte 1 440 mots.
[…] Le Cnes s’intéresse à la réutilisation et à l’innovation des start-up pour préparer la prochaine génération de lanceurs, réutilisable ou non. […]