La sous-traitance aéronautique sous forte tension

Sous-Traitance peinture
Toute la filière souffre et se consolide. Satys a racheté SPI, spécialiste de la peinture. Crédit : Satys Aerospace.
Au sortir de la crise du Covid-19, les industriels de l’aéronautique font face aux perturbations de l’économie mondiale qui affectent leurs chaînes d’approvisionnement et de sous-traitance et donc leurs capacités de livraison. Pourtant, les perspectives à moyen et long-terme restent toujours favorables.

La reprise est forte mais contrariée, surtout au niveau de la sous-traitance. Airbus a livré 237 avions depuis le début de l’année, dont 47 en mai, ce qui signifie qu’il devra accélérer ses livraisons pour atteindre son objectif de 720 appareils livrés en 2022.

Boeing a de son côté livré 165 avions depuis le 1er janvier, dont 35 en mai. Il devra lui aussi accélérer la cadence pour dépasser les 450 à 480 livraisons sur lesquelles tablent les analystes. L’avionneur américain n’a pas avancé de prévisions de livraisons pour 2022.

Les chaînes d’approvisionnement sont « mises à très rude épreuve avec la difficulté de faire voyager autour du monde des pièces, des équipements », a expliqué Guillaume Faury, le patron d’Airbus lors du Paris Air Forum, organisé par La Tribune le 7 juin. Elles « ont été très fortement secouées par le Covid » et aujourd’hui par ces difficultés logistiques, la guerre en Ukraine, le regain de la pandémie en Chine.

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