Le directeur de ventes des avions commerciaux d’ Airbus Éric Schulz a démissionné brutalement huit mois après son arrivée, déclenchant un jeu de chaises musicales au sein du groupe, et suscitant des interrogations sur l’ambiance à la tête du constructeur.
La démission d’Éric Schulz a pris effet immédiatement après son annonce le 13 septembre. Tom Enders a annoncé regretter la décision « personnelle » du vendeur en chef d’Airbus, responsable du carnet de commandes des avions civils du groupe. Airbus traverse une mauvaise passe, largement distancé par Boeing sur les huit
premiers mois de l’année. Au 31 août, Boeing avait en effet enregistré 581 commandes, contre seulement 274 pour Airbus. Le Français Éric Schulz, si brillant et charismatique lorsqu’il parlait des moteurs à la tête de Rolls-Royce, avait semblé bien moins à son aise lors du salon de Farnborough en juillet pour présenter les avions du constructeur européen.
Cet article compte 530 mots.