Une fois de plus, le secteur aérien semble être le bouc-émissaire du déficit public, comme si les personnes qui prenaient l’avion n’étaient que des pollueurs irresponsables. L’étude de l’Union des Aéroports français et de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (UAF et FNAM) tente de présenter quelques chiffres pour permettre au moins aux politiques de constater les conséquences de leurs décisions sur la hausse des taxes.
En premier lieu, un rappel : le transport aérien français est le plus taxé en Europe, juste après son homologue allemand. Les aéroports doivent en effet supporter le coût de la sécurité – qui est dévolu à l’État dans presque tous les autres pays. Par ailleurs, la France est de très loin le plus gros contributeur à la taxe dite Chirac, qui vise à soutenir le fonds Unitaid pour le financement des médicaments et des moyens médicaux à destination des pays défavorisés.
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