Plus d’un mois après l’invasion russe en Ukraine, l’impact des sanctions se fait sentir dans l’industrie aéronautique, qui avait fait le choix de la coopération internationale pour tenter de s’ouvrir des marchés hors de l’ex-URSS. L’heure est à la refermeture.
Désormais coupée de ses partenaires occidentaux, l’industrie aéronautique russe tente de s’organiser en autarcie. Le MS-21, le moyen-courrier d’Irkout Corporation, filiale d’OAK (United Aircraft Corporation), grâce auquel la Russie rêvait de concurrencer les mono-couloirs d’Airbus et de Boeing, sera doté uniquement de moteurs russes en raison des sanctions contre Moscou.
Le vice-Premier ministre Youri Borissov a annoncé que l’appareil, qui devait jusque-là bénéficier d’une double motorisation, serait équipé des seuls moteurs PD-14 d’AviaDvigatel, filiale d’ODK (United Engine Corporation), et non plus des PW1400G de Pratt&Whitney, a indiqué l’agence russe Ria Novosti.
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