Certains gouvernements qui ont acheté des F-35 sont contraints de réviser leurs attentes après les multiples déclarations du président Donald Trump en faveur d’une protection sous conditions des alliés des États-Unis. D’autres veulent toujours croire à l’alliance transatlantique. Article mis à jour le 27 mars.
Confrontés à la possibilité que les États-Unis n’honorent pas leurs obligations dans le cadre du Traité de l’Atlantique Nord, plusieurs pays signataires remettent en cause leur choix du F-35 de Lockheed Martin. Sans le soutien de Washington, ils réalisent que l’appareil sera difficile à maintenir en opération. La plupart de ces pays avaient fait le choix de l’abandon d’une part de leur souveraineté stratégique en échange d’une protection implicite. Aujourd’hui, ils se retrouvent face à la perspective de n’avoir ni l’une, ni l’autre, ni même la possibilité de revenir sur leur choix.
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