Le gouvernement n’avait sans doute pas pensé que la fronde parlementaire et populaire irait aussi loin. Le 9 mai, le Conseil constitutionnel a accepté le dossier présenté par les députés de l’opposition – tous unis contre le projet – et lancé le processus pour aller jusqu’au référendum permettant de remettre en cause le projet de privatisation d’ADP.
Il faut désormais que les 248 initiateurs de ce référendum d’initiative partagée (RIP) recueillent plus de 4,7 millions de signatures en provenance des inscrits sur les listes électorales, soit 10 % des électeurs. Un site officiel existe déjà, lancé en 2008 par le ministère de l’Intérieur, lors de l’institution du RIP, mais il est pour l’instant vide de tout formulaire utilisable.
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