Cinq mois après avoir été retiré de la table de lancement du site 31/6 du cosmodrome de Baïkonour et retourné au hall d’assemblage, le lanceur Soyouz 2 n°Ya15000-055, initialement porteur de la quatorzième grappe de satellites OneWeb, n’a pas été perdu pour tout le monde. Le 9 août, il a été finalement mis à feu, mais avec une toute autre charge utile : le satellite d’observation optique iranien Khayyam, accompagné de seize cubesats universitaires russes (cf. encadré).
Le 3 mars, il avait été au cœur d’un chantage entre la Russie et le Royaume-Uni, suite aux sanctions imposées au Kremlin par les Occidentaux en rétorsion contre l’invasion russe de l’Ukraine. Devant le refus de Londres de s’en laisser compter, Roskosmos avait alors décidé de ne pas effectuer le lancement, mettant fin ainsi à la coopération avec Arianespace mise en place depuis 1996.
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