Après les années marquées par la crise sécuritaire et les attentats, les aéroports français ont connu une croissance marquée en 2017, avec une hausse de 5,7 %. Mais ce bon chiffre doit être mis en parallèle avec le trafic des pays voisins (Union Européenne et Royaume-Uni) où le trafic a augmenté en moyenne de 7,7 % l’an passé.
Cette différence s’explique par l’écart de compétitivité entre les aéroports français et ceux des pays voisins, principalement dus à des taxes plus lourdes pour les infrastructures hexagonales, ont expliqué Thomas Juin, président de l’Union des Aéroports Français, et Nicolas Paulissen, délégué général, qui présentaient ces chiffres le 13 mars à Paris.
La France applique par exemple la taxe de solidarité, ou « taxe Chirac », destinée au fonds médical Unitaid, sur toutes les classes de voyage, et même les vols intérieurs, contrairement aux autres pays qui participent à l’opération. Par ailleurs les taxes de « toucher », pour le décollage et l’atterrissage, sont plus élevées en France.
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