Les loueurs pris au piège des sanctions en Russie

Airbus A321neo S7 loueur ALC
Un Airbus A321neo livré en octobre 2021 à la compagnie russe S7 via le loueur ALC. Crédit : S. Kruijer - Airbus.
Une grande partie de la flotte des compagnies aériennes russes appartient en réalité à des loueurs non-russes qui cherchent désormais à récupérer leurs appareils, immobilisés par les sanctions internationales.

Une course contre la montre. Les sociétés de locations d’avions, dont bon nombre sont basées en Irlande, ont été prises de court par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions qui ont suivi. Celles-ci les contraignent de rapatrier dans l’urgence et avec d’immenses difficultés leurs appareils loués aux compagnies aériennes russes, friandes de leasing. Les loueurs ne s’attendaient pas à ce que les sanctions s’appliquent à l’ensemble des acteurs de l’économie russe, mais pensaient que seules les compagnies publiques seraient visées.

AerCap, numéro un mondial du secteur, Avolon, Air Lease Corporation (ALC), Aviation Capital Group (ACG), SMBC Aviation Capital, Carlyle Aviation Partners ont jusqu’au 28 mars pour résilier les contrats de location de leurs appareils exploités par les compagnies russes.

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