Le F-35A belge n’est pas encore en service que l’industrie aéronautique du pays s’intéresse à son futur successeur, avec la volonté d’y jouer un vrai rôle pour ne pas disparaître.
À la manière du renard de la fable, l’industrie aéronautique belge a juré, mais un peu tard, qu’on ne l’y reprendrait plus. La sélection du F-35A pour remplacer les F-16 au sein de la composante Air de son armée en octobre 2018, s’est accompagnée d’une immense déception en matière de compensations industrielles. Alors que le F-16 lui avait donné la possibilité de développer des compétences d’intégration et de maintenance sur tous les appareils des pays européens de l’Otan, sur le nouveau chasseur-bombardier de Lockheed Martin, elle n’est plus que fournisseur alternatif pour des gouvernes en composite.
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