Alors que le premier ATL-2 modernisé à mi-vie n’a toujours pas été livré à la Marine, cette dernière planche déjà sur la nouvelle génération d’avions de patrouille maritime. Celle-ci est attendue au-delà de 2030, un délai de quinze ans normal pour la gestation, en France, d’un programme d’armement et pour les engagements budgétaires destinés à le financer.
Aujourd’hui, un des enjeux consiste à définir l’architecture du système. Il s’agira d’un appareil aussi imposant que l’ATL-2, bimoteur, voire encore plus gros, ou au contraire d’un avion bien plus compact, travaillant en réseau, éventuellement accompagné d’un ou plusieurs drones de combat.
Seule certitude, la célèbre structure bilobée de l’ATL-2, héritée de l’ATL-1 développé par Bréguet (intégré à Dassault Aviation en 1971) à la fin des années 1950, va quitter les airs.
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» L’expérience amère de l’Atlas, chez Airbus, appelle à une certaine modestie de l’avionneur européen. »
C’est quand même vite oublier les succès des A330 MRTT et Casa 235/295.
L’échec de l’A400M est aussi un échec des états membres qui n’ont eu de cesse de gonfler le cahier des charges au point de le rendre indigeste. Et dans le même temps Airbus avait un grand défi à relever avec l’A380.
Donc je ne doute pas une seconde que l’A320neo maritime pourrait être réussi.