Dix mois après avoir lancé deux appels d’offres sur des projets de munitions maraudeuses de courte et longue portée, Colibri et Larinae, l’AID (Agence de l’innovation de défense) et la DGA (Direction générale de l’armement) ont sélectionné deux équipes pour développer la première version.
La seconde guerre du Haut-Karabagh en 2020 et l’invasion russe en Ukraine en 2022 ont popularisé un nouveau type d’armes : les munitions maraudeuses ou « drones suicides », dont l’absence dans l’arsenal français a inquiété les états-majors. En réalité, ces armes guidées low cost ont été développées depuis plus de trente ans, notamment par Israël, et avaient déjà été utilisées au Moyen-Orient. En mai 2022, l’AID et la DGA ont donc décidé de lancer deux appels d’offres, pour des munitions télé-opérées, à bas coût et faciles d’emploi. Deux modèles ont été envisagés : Colibri pour neutraliser des cibles légères dans un périmètre de 5 km et Larinae pour des cibles plus lourdes, jusqu’à 50 km.
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