Le conseil ministériel de l’ESA, qui se tiendra à Séville les 27 et 28 novembre, sera crucial pour l’avenir du spatial européen. La dernière fois que les ministres européens du spatial se sont réunis, en décembre 2016, Donald Trump était élu depuis moins d’un mois et n’était pas encore entré en fonction à la présidence des États-Unis. Depuis, les évolutions de la politique américaine ont renforcé dans une partie de l’Europe le souci d’une autonomie sur certains domaines stratégiques, notamment dans le spatial.
Dans notre dernier numéro, nous avons évoqué avec David Parker, directeur de l’ESA pour l’exploration humaine et robotique, comment cette autonomie pourrait être préservée dans les vols habités et l’exploration martienne alors même que l’ESA travaille en coopération étroite avec la Nasa sur ces deux domaines.
Dans ce numéro nous explorons avec Daniel Neuenschwander, directeur des lanceurs, et Josef Aschbacher, directeur de l’observation de la Terre, leur feuille de route pour Séville, avec le souci de préserver les acquis européens et de s’assurer que le Vieux Continent continuera à jouer un rôle de premier plan dans les décennies à venir.
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