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L’arrivée des drones pour passager se fait plus concrète. L’AESA a lancé une consultation d’un mois sur les aménagements nécessaires dans la législation déjà existantes pour permettre des certifications de types pour des aéronefs de l’ordre de 2000 kg et transportant environ cinq passagers. Il s’agit de déterminer les éléments nécessaires pour encadrer réglementairement les appareils, qui, selon l’agence, sont différents des hélicoptères traditionnels.
Ces appareils VTOL (Vertical Take-Off and Landing) peuvent effectuer des rotations, mais ce n’est pas leur caractéristique principale, et surtout ils disposent d’unités de puissance réparties sur la structure. L’agence a lancé cette consultation car elle a reçu un grand nombre de demandes de certification et veut donc ajouter ce type d’appareil à la liste de aéronefs pouvant être certifiés.
Ce pas en avant réglementaire est particulièrement important car il ouvre la voie à la possibilité d’effectuer des vols en zone urbaine, cette demande étant prise en compte dans la consultation. Le document à amender fait en effet 26 pages et couvre tous les aspects qui seront nécessaires pour réglementer l’accès au ciel par ses appareils.
Le drone de passagers va-t-il voler bientôt ? Les industriels sont en tout cas en train de sortir de la phase de présentation des concepts pour entrer dans l’ère de la fabrication. Safran Electrical and Power (ex-Labinal Power System) a ainsi présenté à l’occasion du salon de l’aviation d’affaires organisé à Orlando, en Floride par la NBAA (National Business Aviation Association) un nouveau moteur électrique de la gamme ENGINeUS dont quatre exemplaires ont déjà été testés au sol. Nous reviendrons plus en longueur sur les avancées technologiques des drones dans un prochain numéro d’Aerospatium.
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