L’idée d’intervenir sur un satellite pour le remettre en état après une panne, remplacer une partie de ses équipements par des modèles plus récents ou tout simplement augmenter leur durée de vie, n’est pas nouvelle. Elle a déjà fait les beaux jours des débuts du programme de navette spatiale de la Nasa, culminant avec les missions de réparation du satellite Solar Max en 1984 et l’installation d’un nouveau moteur de périgée sur le satellite Intelsat 603 en 1992. Le coût prohibitif de ces missions en avait sonné le glas.
La situation a changé avec la disponibilité sur le marché commercial de nouvelles technologies telles que la propulsion électrique, la gestion autonome des fonctions de bord des satellites, les systèmes de rendez-vous orbitaux et les éléments robotiques.
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