Après quatre semaines de travaux, les 3 300 délégués qui s’étaient réunis à Charm el-Cheikh, en Égypte, sous l’égide de l’Union internationale des télécommunications (UIT), se sont séparés après avoir adopté 52 nouvelles résolutions et en avoir révisé 82 dans le cadre de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-19). Du 28 octobre au 22 novembre, les 165 délégations nationales ont ainsi pu remettre à jour les réglementations internationales qui assurent le partage du spectre électromagnétique entre une multitude d’acteurs du monde des télécommunications, du radar, de la navigation ou de la radio-astronomie.
L’édition 2019 devait notamment gérer les demandes des opérateurs mobiles terrestres qui visent l’introduction de la 5G au niveau mondial. Pour cela, ils souhaitaient accéder à une plus grande portion de diverses bandes aujourd’hui affectées aux liaisons par satellites pour les réaffecter aux besoins envisagés. Pour ses promoteurs, la 5G doit permettre de généraliser des applications de réalité virtuelle ou augmentée, le contrôle à distance de robots industriels, la circulation de véhicules autonomes ou le téléchargement de films en 4K en quelques secondes.
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