Dans le rapport qu’elle a remis le 26 juillet au Premier ministre, la députée de l’Isère et ancienne ministre à l’Enseignement supérieur et à la Recherche Geneviève Fioraso détaille 53 propositions pour renforcer le secteur spatial selon cinq axes : ouverture aux nouveaux usages du numérique, autonomie stratégique, renforcement ciblé de la filière, fédération d’une « équipe France » et un plus grand partage de la culture spatiale.
Face au rouleau compresseur américain, qui sert de caisse de résonance aux égos d’Elon Musk, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg ou Greg Wyler, l’heure n’est plus aux prés carrés jalousement gardés par des institutions historiques, mais à une coopération renforcée entre tous les acteurs, tout en favorisant l’émulation. Cette « coopétition » doit permettre aux Européens, et à leurs élus, de prendre la mesure des forces et des atouts existants lorsqu’il s’agira de décider les politiques liées à ces nouvelles technologies.
Où se situe le spatial européen ? Si l’on en croit Hollywood, le jeu se joue entre Américains conquérants, Chinois ambitieux et Russes survivants de l’ère soviétique. Seuls des succès prestigieux comme Rosetta révèlent brièvement une autre réalité aux Européens.
La presse généraliste et spécialisée a un rôle crucial à jouer en apportant un décryptage de qualité . C’est une des missions principales que l’équipe d’Aerospatium a choisi d’accomplir. En espérant que vous avez passé un bon été, nous vous souhaitons une bonne reprise.
