Paris, Berlin et Rome au chevet d’Ariane 6 et Vega C

Ariane 6 ArianeGroup Les Mureaux
Chez ArianeGroup, aux Mureaux, la production des premières Ariane 6 est lancée. Crédit : S. Corvaja - ESA.
La crise du transport spatial européen était un des dossiers majeurs évoqués par les ministres européens à Séville. La France, l’Allemagne et l’Italie ont pris des engagements pour soutenir Ariane 6 et Vega C.

Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, le reconnaît d’emblée : « Nous vivons une crise des lanceurs en Europe ». Le retard d’Ariane 6, l’arrêt d’Ariane 5, les déboires de Vega C et le retrait de Soyouz ont laissé le Vieux continent démuni et obligé d’externaliser son accès à l’espace, y compris pour des missions de souveraineté telles que la constellation de navigation Galileo. Toutefois, il insiste sur le fait que cette crise va être résolue. « Nous avons reconnu les problèmes, nous en avons tiré les leçons, et nous avons mis en place des mesures pour remédier à la situation », a-t-il martelé face à la presse. « L’ESA et ses partenaires sont en bonne voie pour accomplir cela. Nous sommes en train de stabiliser le calendrier. »

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