Passe d’armes autour du sort de l’ISS

ISS
Nullement « naufragée », Sunita Williams a participé à une sortie dans l'espace le 17 janvier. Crédit : Nasa.
Comme Dmitri Rogozine, ancien patron de Roskosmos en 2022, Elon Musk a réclamé la fin prochaine de la Station spatiale internationale (ISS), sur son réseau X, le 20 février, par un tweet lapidaire. La remise en cause de ce programme phare pour la coopération internationale dans l’espace inquiète ses partenaires.

Tout a commencé le 19 février, par une interview conjointe d’Elon Musk et de Donald Trump, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, avec Sean Hannity, animateur de la chaîne FoxNews. Le patron de SpaceX y a prétendu que l’administration Biden avait refusé qu’il organise une « mission de sauvetage » pour les astronautes Barry « Butch » Wilmore et Sunita Williams, « naufragés » à bord de la Station spatiale internationale (ISS) suite au retour à vide de la capsule Starliner Calypso le 7 septembre, mais que maintenant il allait s’en charger.

Bien évidemment, tout cela était faux à de nombreux titres, comme lorsque Donald Trump, le 29 janvier, a annoncé qu’il avait demandé à Elon Musk d’envoyer une mission à leur secours. Cela avait même fait les gros titres en Europe, peu importe que les deux principaux concernés, à bord de l’ISS, aient rappelé que non, ils n’étaient en rien naufragés et avaient juste été intégrés à la rotation normale des équipages.

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