
Faute de pouvoir acheter ses avions de combat chez les avionneurs occidentaux, l’Argentine étudie les offres de la Chine et de la Russie pour reconstituer son aviation avec des JF-17 ou des MiG-35.
Quatre décennies après la Guerre des Malouines, Londres continue d’imposer un embargo technologique sur l’Argentine, qui peine à renouveler l’équipement de son armée de l’air. Dernièrement, le Royaume Uni est parvenu à faire capoter l’acquisition de FA-50 Fighting Eagle auprès de Korea Aerospace Industries (KAI) en bloquant les licences d’exportation de six systèmes clés, dont les sièges éjectables Martin Baker. La Fuerza Aérea Argentina en est réduite à se tourner vers les seuls fournisseurs échappant à l’influence britannique : la Chine et la Russie, qui n’ont pas l’intention de laisser passer cette aubaine pour étendre leur influence en Amérique latine.
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